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Date de création : 03.07.2011
Dernière mise à jour : 30.11.2012
72 articles


dialogue entre Boris Garcia et Frédéric Déotte

Publié le 28/02/2012 à 23:05 par fredericdeotte Tags : signature roman vie moi monde message nature fille soi mode texte pensée papier

 

Je me propose une première saisie élucidante d'un dialogue noué avec Boris Garcia et enregistré...

 

"Frédéric : La discontinuité par laquelle je suis passé dès-lors que j’ai décidé de cesser de chercher le câble m’a permis de le trouver … non, je ne reviens pas sur ce qu’on a pas dit… on ne l’a pas enregistré, c’est perdu, tant pis… du coup où on en arrive au problème de la conscience, dès-lors que cet acte de conscience est un acte de perception, la question est de savoir si on  peut… l’interpréter comme un acte de modalisation, pour donner du sens à cette expression : “forme avortée du jugement…” ?

 

<l'expression "forme avortée du jugement" a été introduite un peu plus tôt entre les interlocuteurs, elle se réfère au fait qu'un acte de perception ne serait (conformément au leibnizianisme de Husserl) qu'un mode impropre du jugement, ainsi qu'en témoigne par exemple le fait que le nombre "pi" fût une forme impropre du nombre... nombre clair (corrélatif d'un angle plat) mais "non détaillé" comme en témoigne le fait que la série des nombres qu'il présente ne présente pas de boucle de séquençage>

Boris : La perception, tu la vois de façon modale (<je songe au fait qu'il faudrait pouvoir élucider le rapport conduit entre les logiques modales et la constante "pi">) ou : la discontinuité (modale) ?

Frédéric : Bah, justement, c’est que… tu sais que la modalité c’était une discontinuité… mais si on dit que ça relève de la sphère du jugement… par exemple dans la perspective d'un idéalisme transcendantal tel qu’il a été formulé par Husserl (c’est-à-dire pour laquelle la perception elle-même, est un jugement avortéconfus, un en cours d’élaboration <idée claire quoique non détaillée>)... conformément à l'exemple qui porte sur "pi". Quand je formule un souhait… Je témoigne du fait que j’aimerais faire quelque chose, mais il ne me suffit pas d'en parler pour y accéder….

Boris : Mais la perception, tu l’as dès le début ?

<ici, je comprends que la question est de savoir si la perception est transcendantalement première ou si elle est dérivée, le propre de l'indication tenant au fait que la perception serait un "jugement avorté" donnant à penser qu'elle soit seconde par rapport au jugement>


Frédéric : Non, mais je reconnais :  c’est un propos un trop peu littéral<je me retire de l'exigence que représenterait la formulation d'une thèse portant sur la perception en général, autrement-dit : son degré de primauté, il me manque, pour ce faire, une claire conscience du niveau d'implication qu'exerce "pi" dans la sphère du "modal" en général.... d'ailleurs, Boris, si tu as une idée là dessus...>, si on part d’une perception particulière,… effectivement, ce qui fait par exemple l’objet d’un doute (pour moi)… si je perçois une chaise… et que je la trouve belle… la sensation qui accompagne cette perception, à savoir la sensation de beauté elle-même, est discontinue... enfin… interruptive pour une phase de vécus de conscience, elle arrive comme le zéro que tu écrivais tout à l’heure (sur la porte), elle inaugure quelque chose… et après tu faisais une distinction entre boule ouverte et…

<là, je me rapporte à un moment antérieur de la discussion, qui porte sur l'écriture du "zéro" en lequel s'initie une phase, et que Boris avait décrit sous deux aspects, l'un que je comprends comme "algébrique" (au sens où 0 est une écriture algébrique) et l'autre, topologique, en tant qu'on peut l'associer à une "boule" qui le cerne... cet aspect des choses m'intéresse particulièrement dans la mesure où il tient, me semble t'il, à la nature propre à une génération à partir de zéro, ce qui est une grande question... et se rapporte de prés ou de loin à ce que veut dire "commencer" en philosophie, mais touche aussi au caractère héréditaire de la persistance de l'embrayeur dans une structure de phase>


<Boris répond à mes yeux à cette difficulté en invoquant la notion de d'instinct> :

Boris : Enfin… là, c’est ta perception instantanée, instinctive. Moi, je mélangeais  instant et instinct. Quand tu.. tu arrives à percevoir que tu adores cette boule <ndrl : il s'agit d'un luminaire qui se trouve dans la pièce dans laquelle nous parlons, un plafonier en papier de couleur verte et de forme sphèrique> là, directement, sans évaluer, c’est instantané comme perception, mais pour moi, c’est aussi instinctif… C’est-à-dire qu’instinctivement tu l’as (cette perception), ceci dit je ne suis pas sûr que cet instinct là existe, parce que je dois dire que j’ai souvent l’impression qu’avant de dire que j’aime bien cette boule là, il y a un petite latence de… d’évaluation, et donc là je suis dans la boule ouverte… d’ailleur, fermée… la boule fermée, non c’est fermé… Elle est fermée la boule.

<alors là, je ne sais pas du tout ce que veut dire Boris, à moins qu'il se réfère à un texte que j'ai écrit sur les boules ouverts/fermées, et qu'il a lu... que je n'ose pas encore rendre public parce que certains des aspects dont il traite me semblent encore douteux.... dans ce texte, et si j'ai bien compris (si Boris s'y réfère bien tacitement, sachant bien évidemment que j'en entends quelque chose) la distinction ouvert/fermé recouvre la distinction (classique) sensible/intelligible>, de telle manière qu'il me semble qu'à ce moment là de notre dialogue, Boris se demande si l'évaluation est une boule ouverte (un sensible) ou une boule fermée (de l'intelligible>.

Frédéric : Cette latence d’évaluation dont tu parles, euh… elle corrobore le fait que tu considères que la perception est une modalisation, c’est-à-dire c’est une pulsion (trieb), c’est quelque chose qui est de l’ordre de l’instinct (instinkt), et que ça ne relève pas de l’intuition… Du coup, du coup…  mais, moi… je posais la question… de… bah, si tu veux, c’était une représentation de la perception que je trouve tout à fait légitime, mais j’ai quand même l’impression que parfois le sentiment de beauté n’est pas… euh, une forme…

Boris : d’évaluation ?

Frédéric : d’évaluation..

Boris : Mais direct… Donc des fois, pour toi… la perception est instantée…

Frédéric : oui…

<là je pense aux remarques de Kant sur le jugement de goût selon les termes de la troisième critique, désintéressé>


Boris : Je suis pas sûr… Petite blague à part, (…) qui peut trés bien t’enregistrer…tout à l’heure quanf on parlait de sms, je posais une question, j’envoyais un sms… il me répond, ok biz.

<Allusion à quelque chose d'antérieur, et qui soulignait la nécessité d'une analyse comparée des enjeux de la phénoménologie et de la sémiologie>


Frédéric : (rire contenu) oui c’est ça…


Boris : donc, il a répondu à ma question, plus de sujet, il a utilisé son code… son code linguistique “biz” pour me dire

Frédéric : Voilà, c’est là… c’est là où je pense que c’est… le… problème… tout à l’heure tout en discutant, j’imaginais de prendre une feuille de papier, et d’écrire sur la partie gauche…

Boris : la façon normale de le dire ?

Frédéric : non… toutes les formualtions mathématiques correctes dans lesquelles on peut faire usage du terme de continu, et sur la partie droite : toutes les facultés au sens de Husserl… et d’essayer de voir si on pouvait pas écrire une série de textes dans lesquels différents usages légitimes du terme mathématique de continu seraient manipulés avec… disons….  Je sais pas… aisance, non, mais pas “aisance”… sans trop se casser la tête si tu veux… pour par exemple : témoigner du problème auquel on était arrivé quand on disait que…  si on tient compte de ma réticence quant à ce que tout acte de perception soit une  modalisation, alors c’est bien… au nom du fait qu’il y a un problème plus compliqué derrière, qui permet… en tout cas qui fait que cette question ne trouve pas de réponse immédiate, qui est celle du type d’implémentation respective du continu, du discontinu et du discret dans l’instant qui sépare la découverte de la boule verte, et le jugement quant à sa beauté (ou… son… ou pas)…

Boris : Ça… en tout cas cas… ça peut être une, je ne sais pas…  c’est où le lien avec le… avec ta… avec ta grille , ta grille “usages”, le texte avec “usages du continu”, ici c’est l’usage du continu ou du discontinu ?

Frédéric : c’est par exemple de dire…

Boris : parce que toi, ta… version pour moi…

Frédéric : c’est pour reprendre, tu sais,   un peu… ce qu’on disait, par exemple, sur les textos, c’est-à-dire… quand je dis qu’un texto me met dans un temps discontinu, ça veut pas dire… cela veut dire que je dois retrouver une cetaine oralité dans le texto pour retrouver un temps empathique avec mon interlocuteur, c’est… on peut dire que… c’est… un excès de continu, c’est-à-dire l’oralité…

Boris : Il faudrait que tu le fasses !

Frédéric : Oui, il faudrait que je…

Boris : oui, il faudrait … que les gens le fassent

Frédéric : Oui, il faudrait que les gens le fassent, ouais… c’est parce que l’usage… du… disons : empathique, le rapport empathique, euh…  qui fait défaut dans… euh… en l’absence de l’autre (puisque c’est par deux machines qu’on communique) est ré-inv…, est rév.. (rêv.?) est sur-investi pour arriver à un équilibre… disons, relationnel…

<marquage de l'inévitable antériorité "rêveuse"-"ré-investie" de la sensation sur la pensée, de l'absence de boucle de séquençage tenant à la forme des irrationels sur la pensée (le rationnel)>

Boris : oui, il devrait…

Frédéric : …qui sans ça fait défaut

Boris : ouais, il devrait… sur-investir le côté littéraire parce qu’il y a que ça, ce sont des lettres… donc…

Frédéric : voilà…

Boris : eh là, c’est un usage  … là, c’est, là c’est une discontinuité, et d’ailleurs, moi, tout à l’heure,  pour revenir à la boule<Boris parle encore du luminaire>, pour… quand, toi,  tu la trouves… jolie (ou pas jolied’ailleurs) … de façon instantanée… toi, tu es dans lediscret, alors que moi… ma vision des choses… qui est de voir…de juger… d’évaluer… non : de percevoir… en évaluant jamais de façon instantée , là c’est forcément continu…

Frédéric : complètement(n’écoutant pas vraiment)…

<j'ai eu alors, comme je le note, un moment d'inattention... la question se pose à mes yeux de savoir pourquoi ce qui relève du jugement est ici marqué comme continu, à en témoigner je me demande dans quelle mesure ce qui est préjudicatif me semble devoir plus précisément être compris comme continu, au "continu" ne se trouve t'il pas être donc associé la signification de "traditionnel" (au sens de "sujet à transmission") qui ne relève pas proprement d'une signification "esthétique" mais bien ici "logique") ?>

Boris : même si mon raisonnment pourrait être discret,pourrait être discontinu à l’intérieur de ma tête.

<je me demande au moment de la recension : le continu ne serait-il pas aussi essentiellement attaché à la structure du penser, de telle manière que l'association qui se trouve avoir toujours été implicitement posée par moi comme tenant à la forme de l'aisthesis pose question, voir même... problème... On devrait en ce sens pouvoir dire du "problème" même (au sens de Kant et des jugements problèmatiques) devienne emblèmatiquement le lieu où en vienne à s'exposer quelque chose du continu... en fait il faut relire la critique de la faculté de juger>


Frédéric : Là, ça me renvoie à une difficulté ou un problème sur lequel tu vas peut-être pouvoir m’éclairer, c’est que… si j’ai bien compris : … disons, l’infrastructure des logiques modales c’est la théorie des catégories et donc… en gros, ce que Husserl cherchait à travers sa logique modale, c’est une théorie des catégories au sens aujourd’hui renconnu du terme.

Boris : oui, il voulait que ça… euh… que ça soit une catégorie

Frédéric : Oui, euh… enfin, mon propos est un peu plus agressif, si tu veux.. Je pense que c’est une catégorie<au sens mathématique du terme> : lamodalité, dont la perception serait unecatégorie… donc, si on va au bout de cela, avant que tu me contredises là dessus éventuellement…. Si on va jusqu’au bout de cela, cela veut dire qu’il y a quelque chose de l’ordre du continu qui est évacué, puisque… ce qui serait contradictoire avec l’acte de  la perception (qui est ce qui en tant que tel donne l’impression d’une plus grande continuité que l’acte de pensée/penser)..

<j'anticipe peut-être abusivement sur ce qui me semblera peut-être être trouvé dans la cfj, mais puisque je l'ai lu : je crois que j'y trouverais à nouveaux frais ce que Petitot y a trouvé : l'idée d'une physique qualitative pour laquelle le continu ne soit pas institué au moment des principes de l'entendement pur (comme dans la crp) mais au niveau du "règne des fins" (c'est-à-dire de l'hypothèse téléologique)... Je crois pouvoir déceler un sens finalement téléologique au continu, défini en terme de "catégorie">

Boris : Je ne vois pas où est la discontinuité… de dire que…   tu parlais de la logique modale…

Frédéric : Est-ce que j’ai été clair, ou pas ?

Boris : Non, à partir du moment où tu parles de “continuité…”, ce n’est plus clair…

<en fait le continu n'a plus ici, à mes yeux, un sens vague mais se troue être associé à un "horizon de sens" qui le caractérie comme non seulement "traditionnal" mais encore "ouvert et tenant à la forme d'un horizon de sens à venir>.


Frédéric : D’accord, ce que je voulais dire sur lacatégories, c’est ça qui était pas clair ?

Boris : Non,  c’est le passage… de dire que… lesmodalités

Frédéric : Ou alors, tu n’étais pas d’accord ?

Boris : Non, de dire.. de dire.. que lesmodalités euh… que lalogique modalesoit une catégorie, ça évoque… une continuité ou  une discontinuité, je ne vois pas le discontinnuité que ça évoque ?

Frédéric : parce que.. ce que j’ai cru comprendre c’est qu’une catégorie, c’est… quelque chose qui est construit à partir de trois concepts fondamentaux, disons…  point source, point cible et morphisme, et que… du coup… on ne peut jamais avoir un continu extérieur ou différent d’une cumulation idéalement maximale de morphismes dont le point est cible… on a pas du continu au sens proprement… mathématique… enfin, disons… au sens usuel du terme, c’est-à-dire… lié à la consistance du corps des nombres réels.

Boris : En fait, tu veux dire que le fait que la logique modalesoit une catégorie rend la logique modale : discontinue ?

Frédéric : Oui…

Boris : Ouais, je pense… et puis, enfin la catégorie en soi... enfin, ça dépend de la catégorie en fasse, je pense qu’il faut plus directement regarder la logique modale sans regarder si c’est une catégorie ou pas…

Frédéric : Avec le risque évidemment qu’on se lance… enfin…  dans une sorte de formalisation… enfin quelque chose qui relève… d’abord… de l’expérience.

Boris : Déjà… la continuité en terme… perception, d’abord, il faudrait poser c’est quoi ?… c’est… c’est un présupposé comme “c’est beau”, par exemple… “c’est beau”, on laisse de côté… ! On laisse ça à des gens… le côté métaphysique, de réfléchir là dessus… mais le continu, est-ce qu’on laisse ça… est-ce qu’on laisse ça à réfléchir… Enfin, parce que…  il faudrait déjà décrire les choses qui sont continues…

Frédéri : Non, mais là je reconnais, il y a une violence métaphysique dans ce que je dis... Je pensais simplement au fait, qu’on s’était dit… par exemple quand tu croises une jolie fille dans la rue… et, que… mettons, tu vas discuter avec elle, et tu vas continuer de te promener avec elle, eh, ben… tu passe dans un autre monde qui est, qui est…  plus continu… parce qu’il y avait une discontinuité, disons… inaugurale au moment où il y a adresse première et rencontre, et puis après, il y a…  insertion, on pourrait dire… dans un phylum d’expérience, un flux plus continu en tant que chargé de la présence de l’autre  en tant qu’elle est… émouvante, par exemple…

Boris : Eh, Donc, là.. à partir du moment où tu l’as renconté, où tu l’as vu.. Là, il y a un continuitité quand même qui s’installe…

Frédéric : voilà, c’est ça que je voulais dire…

Boris : et donc… là, on est dans… on retombe dans la continuité par morceau… On a un point de discontinuité entre deux phases de continu…

Frédéric : Oui, c’est une expression que je trouve extraordinaire “la continuité par morceaux”…

Boris : En math, elle a une signification bien précise, en plus : c’était la limite des intègrales de Riemann… donc on voit trés bien où elle se trouve, et… est-ce que par contre dans la vie, un exemple tout concret … Est-ce qu’on pourrait trouver un exemple de discontinuité totale ? Qu’entre un point de disconinuité, il n’y ait pas deux phases de continuité… ?  Là, je sais pas…

Frédéric : Ouais…

Boris : je souhaite bon courage, j’essaye de chercher…

Frédéric : Ouais, c’est fabuleux… L’idée d’une fonction qui n’est continue en aucun point, c’est ça ?

Boris : Mouais, mais si on ne parle plus dans la vie réelle… parce que  dans les maths : ça existe facilement, il y a des choses totalement discontinues… dans la vie réelle, il faudrait déjà trouver un exemple d’une seule chose qui est discontinue… Il faudrait le chercher dans le monde des idées, parce que dans la réalité, je pense que…

Frédéric : Bah… dans la vie réelle, je sais pas… oui, mais en même temps parfois j’ai des expériences, oui, mais en même temps, peut-être…

Boris : complètement discontinue ? sans phase de continuité ?

Frédéric : Non. C’est vrai que là… je… mais par exemple, il y a des phases de… mais  quand j’ai lu les premières pages des phénoménologies en esquisses de Marc richir, il y a une présentation de ce qu’il appelle la réduction architectonique comme étant la prise en compte, disons…  forcément insupportable d’après lui parce que non téléologique .. si tu admets que si tu prends en compte le fait que la vie est complètement discontinue…  à ce moment ça voudrait dire…

Boris : Mouais… enfin moi, je n’avais pas la prétention de dire qu’elle soit totalement discontinue, je voulais dire qu’il y avait… s’il y avait déjà un endroit… si on trouvait un endroit de la vieperceptible comme totalement discontinu , ça me paraît trés dure… déjà…

Frédéric : Je suis d’accord…

Boris : enfin, il y a peut-etre moyen de le trouver au sens physicien du terme…  il y a peut-être des endroits où, en physique, tout est discontinu…

Frédéric : …

Boris : il faudrait demander à un physicien…

Frédéric : Mais pour revenir à la continuité par morceaux à laquelle je faisais allusion, avec la rencontre de cette fille comme exemple, en tant qu’il est… pas une fille forcément, une personne tout simplement… avec laquelle tu t’inscris dans un rapport de familiarité tel que.. quand tu es en sa présence… il y a un sentiment familiarité, qui est dû au fait que… des discussions passées reviennent et… donc réinventent un présent là où il faisait défaut, qui est donc que…  là un sentiment d’une plus grande continuité… C’est-à-dire… il y a un aspet sensible.

Boris : Oui ,Tout à l’heure tu le disais dans les strates… C’est-à-dire que tu montais de/en continuité…

Frédéric : Ouais, quand je parlais de Deleuze…

Boris : Ouais…

Frédéric : mais bon… en laissant Deleuze de côté… Là dessus, oui mais par exemple… ça,  c’est effectivement, c’est aussi une vision cumulative de l’intuition dans l’institution de la communauté, mais qui renvoie aussi à l’idéal révoluationnaire… certainement auquel il se réfère…  à tort ou à raison (sonnerie de message sms)… après Sartre…

Boris : (allusion tacite à la sonnerie du sms) discontinuité d’esprit…

 

Commentaires (1)

Anonyme le 25/09/2013
Hehe je me googlise pour vérifer que je suis safe, et je tombe sur ça ^_^

Bisous d'amazonie Fred ;)


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